Annales monégasques

Résumé

Quatre articles illustrent différents épisodes marquants de l’histoire moderne à Monaco. Tout d’abord les rapports entre Espagnols et Monégasques à l’époque de Charles Quint, en des temps d’échanges diplomatiques, puis la vie de Charlotte-Catherine de Gramont, par laquelle on s’intéresse à la Cour de France, et enfin, l’avènement, fastueux du prince Honoré III, dont la pompe évoque, là aussi, une vie de cour à l’image de l’exemple français. La présentation d’une correspondance de Montaigne et du Maréchal de Matignon permet d’évoquer l’histoire de la Guyenne au XVIe siècle. Le droit de la mer, l’histoire religieuse et la paléontologie humaine font aussi l’objet d’articles dans ce numéro.

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L’art est à l’honneur dans ce numéro. Après François-Joseph Bosio dans le numéro 9, un article présente le peintre Jean-Baptiste Bosio, son frère, tandis qu’un carnet de dessins anonymes de Monaco au XIXe siècle fait l’objet d’une publication. La tournée de l’Opéra de Monte-Carlo à Berlin en 1907 complète cette thématique artistique. La revue publie également des cartes et vues anciennes de la Principauté et la société monégasque du début de l’époque moderne est étudiée à travers la question des prénoms.

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Fidèle à leur vocation de couvrir l’ensemble des champs possibles de l’histoire monégasque, les Annales Monégasques traitent ici plusieurs aspects très différents. Les arts et les lettres sont à l’honneur, avec la vie du sculpteur François-Joseph Bosio, la création de l’Enfant et les sortilèges, de Ravel, et les réflexions philosophiques de Jacques de Goyon-Matignon, duc de Valentinois. Des étapes importantes de la construction de l’État monégasque sont également abordées : l’action de Charles d’Anjou au XIIIe siècle et l’arrivée de la voie ferrée à Monaco au XIXe. Enfin, une étude de la population de Menton et Roquebrune au Moyen Âge complète un article du numéro 8.

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La rubrique « document de l’année » présente une source précieuse sur un événement fondateur : l’expulsion de la garnison espagnole de Monaco en 1641. Des thèmes plus sociaux sont abordés avec une analyse de la population monégasque au Moyen-Âge ainsi que la participation de la S.B.M. aux festivités populaires carnavalesques et à Nice à la fin du XIXe siècle. L’histoire contemporaine est également très présente : René Diana livre ici la troisième partie de son étude sur la carrière militaire d’Honoré V sous l’Empire. Hélène Day retrace les voyages d’Albert Ier aux Etats-Unis. Enfin, étoffant les connaissances disponibles au sujet de la Seconde Guerre mondiale, un article narre la bataille de Menton contre les Italiens en 1940.

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Ce numéro présente, à travers d’anciennes chapelles de Monaco, une part de l’histoire religieuse et patrimoniale de la Principauté. Le patrimoine artistique et immatériel est aussi évoqué par les figures de Louis Abbiate et Gustave Graefe, musiciens monégasques de renom ainsi que par l’action du duc de Valentinois, Jacques de Goyon-Matignon, aristocrate lettré. Sur un registre plus grave, deux épisodes tragiques sont évoqués ; la conjuration de Stefano Boccone et la triste parenthèse de la Seconde Guerre mondiale, qui fait l’objet d’une étude globale.

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La rubrique « Documents d’archives » permet de livrer le résumé d’un texte issu d’une intéressante archive ethnographique, les Recherches sur Monaco d’un régnicole de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, manuscrit foisonnant qui reflète les préoccupations et les curiosités polymathiques d’un érudit local. Cette histoire presque « à fleur de terre » équilibre la présence traditionnellement forte des biographies princières, vue ici à travers la collectiomanie numismatique, le mariage, la garde ou la carrière des armes. L’histoire musicale est présente à travers la monographie de la création de la Damnation de Faust, dans la version signée par le légendaire directeur de l’opéra de Monte-Carlo de 1892 à 1951, Raoul Gunsbourg.

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La longue durée méditerranéenne habite ce numéro grâce à une étude de l’universitaire niçois Jean-Baptiste Robert, qui évoque l’olivier du Moyen Âge à l’époque moderne. L’histoire militaire est représentée par deux articles, dont l’un qui complète l’étude, précédemment parue, sur la forteresse ; l’autre sur une guerre du XVIIIe siècle qui a touché de près la Principauté. La biographie d’Antoine Ier, titré « un prince français », illustre l’achèvement du processus d’acculturation qui a touché la dynastie entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle. La Belle Époque est représentée, pour Monaco, dans sa dimension d’expansion urbaine et de vitrine des nouvelles technologies.

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Le quatrième numéro sort des murs, pour évoquer les anciens fiefs de la dynastie en France, mais aussi la carrière des armes d’un prince devenu, du fait de la Révolution, citoyen français et les relations commerciales, et donc sanitaires, entre Monaco et Marseille au XVIIIe siècle. Musique, littérature et numismatique complètent les habituels varia de thèmes et de temps.

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Ce numéro propose une biographie de la seule souveraine de l’histoire de Monaco, mais aussi une forte étude archéologique sur les remparts de la forteresse de Monaco. L’histoire musicale de la Principauté est traditionnellement évoquée, de même que les fondements de la souveraineté, cette fois avec une étude des règles de succession de la dynastie. Un visiteur illustre du XVIIe siècle apporte sa vision sur le Rocher d’alors.

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Ce numéro met en avant deux figures de la dynastie, tous les deux ecclésiastiques : un frère du prince Antoine Ier, archevêque de Besançon au début du XVIIIe siècle ; Augustin Grimaldi, à la fois évêque de Grasse et seigneur de Monaco au début du XVIe siècle. Les monnaies et les timbres, la langue et l’héraldique sont convoqués comme attributs et vitrine de la souveraineté. Le résumé d’un diplôme universitaire de l’époque des Lumières et la présentation de la correspondance musicale du prince Antoine Ier montre l’intégration de Monaco et de ses princes dans les mouvements de circulation des idées et des pratiques culturelles.

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« Notre devoir était de donner à tous les chercheurs, nationaux et étrangers, qui, avec le plus complet désintéressement se sont penchés sur notre histoire, la possibilité de faire connaître le fruit de leurs studieux et patients travaux. Les Annales monégasques se proposent de leur donner ce moyen. S.A.S. le Prince Souverain, en encourageant la réalisation de cette nouvelle revue, nous prouve l’intérêt qu’il porte aux disciplines historiques et la sollicitude qu’Il témoigne à ceux qui, à travers elles, se mettent au service de la renommée du pays ». Tel était le but que s’assignait Franck Biancheri, conservateur des Archives du Palais et fondateur de la revue, en prélude à ce premier numéro, très éclectique, alliant numismatique, linguistique, histoire militaire, religieuse et musicale.