Article du Numéro 37 - 2013 - MARE NOSTRUM ? LE PRINCE ALBERT Ier DE MONACO ET LA MÉDITERRANÉE
Bien qu’héritier puis souverain d’un État riverain de la Méditerranée, le prince Albert Ier n’a pas d’attirance pour ce secteur géographique. Il éprouve une réserve à l’égard des peuples latins qui n’ont pas le dynamisme des pays du Nord de l’Europe. Néanmoins, jusqu’en 1882, il sillonne la Méditerranée occidentale et séjourne dans les pays riverains (Espagne, Italie, Afrique du Nord). Durant ses campagnes scientifiques, moins de vingt pour cent des opérations sont effectuées en Méditerranée. La coopération internationale, qui s’impose pour les travaux océanographiques dès le début du vingtième siècle, conduit, sous l’impulsion du Prince, à la création de la Commission internationale pour l’exploration scientifique de la mer Méditerranée.